Méthode de valorisation des multiples
selon les préconisations du Guide de BERCY
1. Notre méthode pour évaluer une entreprise
La méthodologie de valorisation d’AVALOR s’appuie sur 5 méthodes de valorisation parmi celles les plus couramment utilisées dans le domaine de l’évaluation d’entreprise.
En matière de normes et de principes de valorisation, ses sources sont aussi bien gouvernementales qu’issues de l’ensemble des experts de la profession qui écrivent très régulièrement sur le sujet. L’actualisation des coefficients et des méthodes de calcul utilisées évolue régulièrement en fonction des données et informations disponibles sur le marché.
2. Choix des méthodes de valorisation
Le choix de ces méthodes répond à trois axes d’étude et de réflexion : la Rentabilité, la Capacité financière et la Valeur patrimoniale.
Pour l’axe « Rentabilité », AVALOR fonde son analyse sur l’EBEE (Excédent Brut d’Exploitation Economique), le REX ou Résultat d’Exploitation et enfin le RNET ou Résultat Net reconstitué
afin de neutraliser l’impact des résultats exceptionnels sur opérations en capital qui pourraient venir fausser l’amplitude des résultats.
3. Focus sur la méthodes des multiples
AVALOR applique ensuite la méthode des multiples en tenant compte d’une fourchette de valeur propre à chaque secteur d’activité pour la valorisation par l’EBE, le REX et le RNET. Les multiples varient en fonction du code APE de l’entreprise étudiée. Pour l’axe « Capacité financière », AVALOR retient comme élément de base la CAF ou Capacité d’Autofinancement et s’appuie à nouveau sur la méthode des multiples sectoriels. Pour l’axe « Valeur patrimoniale », AVALOR retient l’approche par le Goodwill qui s’appuie dans un premier temps sur la détermination d’un ANCC (actif Net Comptable Corrigé) propre àl’entreprise auquel vient s’ajouter dans un deuxième temps une rente de Goodwill (somme d’une anticipation des résultats futurs). Cette rente est d’abord corrigée pour tenir compte de la part de rémunération sans risque qu’elle contient dans l’hypothèse d’un placement d’un montant équivalent dans un actif garanti (taux des OAT à 10 ans), puis actualisée en fonction du taux d’inflation moyen sur 12 mois glissants et d’une prime de risque communément retenue par les analystes financiers et experts de la profession.
4. Commentaires sur le résultat Graphique fourni
Le résultat graphique fournit par AVALOR permet instantanément de positionner l’entreprise dans un « nuage » de valeurs en fonction de l’axe d’étude choisi.
Pour déterminer la valorisation approchée d’une entreprise donnée, AVALOR utilise les cinq indicateurs cités plus haut, à savoir : l’EBE, le REX, le RNET, la CAF et le Goodwill. Chacun de ces indicateurs est issu des données brutes comptables et est ajusté avant calcul de la manière suivante :
5. Reclassements effectués à partir des liasses fiscales
(selon les préconisations de BERCY)
Concernant l’EBE, AVALOR travaille sur l’EBEE (EBE économique) dans lequel :
- les redevances de crédit-bail sont reclassées pour permettre la comparabilité d’entreprises utilisant des sources de financement différentes,
- la participation des salariés est intégrée dans l’EBE sachant que cette donnée, quand elle existe, est directement liée à la composante salaire dans l’entreprise
Concernant le REX, AVALOR considère la donnée comptable brute après reclassement :
- des redevances de crédit-bail qui sont ventilées en Résultat Financier pour les charges d’intérêts correspondantes afin d’assurer la comparabilité d’entreprises utilisant des sources de financement différentes,
- de la participation des salariés qui est intégrée en exploitation sachant que cette donnée, quand elle existe, est directement liée à la composante salaire dans l’entreprise.
Concernant le RNET, AVALOR considère la donnée brute lissée des éléments exceptionnels sur opérations en capital avec recalcul de l’impôt sur les sociétés après lissage, ceci afin de faciliter la comparabilité entre entreprises d’un même secteur d’activité.
Concernant la CAF, AVALOR considère la donnée brute calculée à partir de l’EBE.
Sur ces quatre indicateurs, mesurés sur les trois derniers exercices connus (voire deux lorsque seuls les deux derniers sont disponibles) et valorisés pour leur moyenne sans pondération liée à l’ancienneté des exercices, s’appliquent ensuite les multiples sectoriels et les retraitements liés à la valorisation intrinsèque de l’entreprise (endettement, trésorerie, montant des CCA, etc.)
Pour ce qui est de la méthode du Goodwill, l’indicateur est obtenu à partir : De l’ANCC (actif Net Comptable Corrigé) où sont neutralisées les non valeurs ou actifs et passifs fictifs, tel que le fond commercial, les écarts de conversion ou encore les comptes de régularisation.
De la rente du Goodwill corrigée et actualisée à partir du taux des placements sans risque (OAT à 10 ans), de l’inflation moyenne des 12 derniers mois et d’une prime de risque marché comme mentionnée plus haut.