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FEC vs Liasses Fiscales : Quelle différence et quand utiliser l’intégration FEC dans AVALOR ?

 

La liasse fiscale : la référence comptable la plus fiable

La liasse fiscale reste, et doit rester, le document de référence pour toute analyse financière et toute valorisation sérieuse.

Pourquoi ? Parce qu’elle est normée, contrôlée, retraitée et reflète la situation comptable définitive de l’entreprise une fois les opérations d’inventaire et de clôture passées.

Les avantages majeurs de la liasse fiscale  

  • Document harmonisé : structure standardisée (2033, 2050, 2139, 2072…), identique pour toutes les entreprises.
  • Fiabilité élevée : comptes arrêtés, revus et retraités pour garantir une image fidèle.
  • Reclassements de clôture intégrés : amortissements définitifs, provisions, inventaires, reprises, charges constatées d’avance…
  • Base solide pour une valorisation : vision stabilisée, sans incohérences intermédiaires.
En résumé : quand une liasse existe, elle est toujours préférable au FEC car elle offre une vision normée, consolidée et certifiée.
 

La liasse fiscale : un document officiel indispensable pour le benchmark marché  

Les liasses fiscales sont des documents officiels, normés et déposés auprès de l’administration. Elles garantissent une information fiable, contrôlée et comparable entre entreprises.

Cette normalisation permet d’alimenter des bases statistiques homogènes et d’obtenir un benchmark sectoriel précis.

AVALOR exploite une base de plus de 1 500 000 bilans pour analyser :

  • les multiples de marché ;
  • les ratios sectoriels ;
  • les marges moyennes par activité ;
  • les performances comparatives des entreprises similaires.
En clair : seule la liasse fiscale permet un benchmark fiable et une analyse de marché cohérente, car elle repose sur des données consolidées et comparables.
 

Le FEC : un complément utile, mais avec des limites

Le Fichier des Écritures Comptables (FEC) regroupe toutes les écritures de l’exercice. C’est un outil très riche pour l’analyse, mais il n’est pas normé pour la valorisation et peut présenter certains biais par rapport à la liasse fiscale.

⚠️ 1. Absence des retraitements de clôture

À partir du FEC, on peut constater des écarts importants avec la liasse, car :

  • les écritures d’inventaire ne sont pas toutes passées ;
  • les provisions peuvent être absentes ou provisoires ;
  • les amortissements ne sont pas toujours à jour ;
  • des comptes transitoires peuvent rester non soldés.

Résultat : les indicateurs financiers issus du FEC peuvent diverger de ceux de la liasse finale.

🧩 2. Structure variable selon le cabinet

Chaque cabinet comptable paramètre son plan comptable et ses journaux à sa manière :

  • numéros de comptes différents ;
  • codes journaux propres à chaque cabinet ;
  • écritures de régularisation non standardisées.

Là encore, ces choix peuvent générer des écarts d’un dossier à l’autre.

3. Déséquilibres temporaires en cours d’exercice

En période intermédiaire, le FEC peut contenir :

  • des écritures non lettrées ;
  • des OD en attente de validation ;
  • des comptes de passage encore ouverts.

Cela peut conduire à des situations comptables partielles ou imparfaites.

À retenir : le FEC est un outil puissant pour obtenir une situation à date, mais dès qu’une liasse fiscale est disponible, c’est elle qui doit rester la référence pour la valorisation.
 

Alors pourquoi intégrer les FEC dans AVALOR ?

L’objectif n’est pas de remplacer la liasse fiscale, mais d’offrir un outil complémentaire dans les situations où la liasse n’est pas encore disponible ou n’est pas exploitable (SCI, agricole, libéral, micro, etc.).

Grâce à l’intégration automatique du FEC, AVALOR permet de gagner en réactivité et en finesse d’analyse, tout en maintenant la liasse comme référence finale pour la valorisation.

1

Obtenir une situation à date  

Même si la liasse est plus fiable, elle n’est disponible qu’après la clôture. Le FEC permet de travailler en amont, sur la base des écritures déjà saisies.

  • Calculer un chiffre d’affaires à date ;
  • Estimer un EBE intermédiaire ;
  • Analyser la tendance de l’activité avant clôture.
2

Évaluer des activités sans liasses complètes  

Dans certains cas, la liasse est incomplète, peu structurée ou inutilisable pour une valorisation classique. Le FEC devient alors la meilleure base disponible.

  • SCI → liasse 2072 difficilement exploitable en valorisation ;
  • Exploitations agricoles → liasses 2139 / 2035 peu adaptées ;
  • Professions libérales ;
  • Micro-BIC / BNC…

Dans ces situations, le FEC s’impose comme la source la plus pertinente, même s’il n’est pas parfait.

3

Préparer une valorisation avant la clôture  

Pour certains projets, il est nécessaire d’avoir une vision de la valeur de l’entreprise avant la clôture officielle des comptes.

Le FEC intégré dans AVALOR permet de préparer une estimation intermédiaire dans le cadre :

  • d’un projet de cession ;
  • d’une levée de fonds ;
  • d’une transmission ;
  • d’un audit interne ou d’un diagnostic préalable.

AVALOR permet ainsi une estimation structurée via le FEC, en attendant la liasse définitive.

 
Critère Liasse fiscale (préférée) FEC (complémentaire)
Norme ✔️ Normée et harmonisée ❌ Structure variable
Fiabilité ✔️ Très élevée ⚠️ Peut contenir des écarts
Retraitements de clôture ✔️ Intégrés ❌ Non intégrés
Vision Annuelle, définitive Intermédiaire, dynamique
Idéal pour Valorisation finale Situation à date ou activités non couvertes